
Dans la douceur d’Ispahan
Dans les décors enchanteurs de l’Ouest iranien, nos reporters sont allés à la rencontre d’un pays où le vent du changement souffle fort.
En été, lorsque la lourde chaleur du jour se dissipe, les familles, à Ispahan (ci-dessus), viennent pique-niquer sur les pelouses de la place Naqsh-e Djahân. L’ambiance, douce et festive, contraste avec celle, plus rigide, de la capitale Téhéran.

Eglises et monastères au Far West oriental
Au XVIIe siècle, des bergers arméniens ont construit ce modeste édifice dans l’Azerbaïdjan iranien. Traversée par la route de la soie, cette province de culture persane a été sans cesse confrontée à d’autres civilisations.

Etudiantes d’aujourd’hui
Ashraf, Behnaz et Hediyeh sont étudiantes en première année à Ispahan. Leurs rêves ? Visiter Londres, Rome, New York. Et partir étudier aux Etats-Unis.

Pause sacrée à Hamadan
Dans un rituel immuable, chaque soir, les jeunes d’Hamadan s’offrent une pause sous l’œil de bronze des combattants de la révolution de 1979.

Photo souvenir obligatoire
On y vient siroter un thé, fumer le narguilé et – sport national – se prendre en photo. Le parc Gandj Nâmeh est la sortie favorite des habitants d’Hamadan.

La jeune iranienne en total look
Même si elles portent le noir de rigueur, Nafisseh (à gauche, sans profession) et Kimia (à droite, employée dans un institut d’esthétique) affichent la panoplie de l’Ispahanaise moderne : maquillage, téléphone et foulard légèrement repoussé en arrière.

Vers la libération de la femme…
Shelale, rencontrée avec sa mère et sa fille au bazar d’Ourmia : «J’avais suivi mon mari turc dans son pays. Mais je l’ai quitté et je veux divorcer.»

Quand le ramadan autorise des exceptions
En plein ramadan, ces Téhéranais déjeunent dans un restaurant d’Ispahan. Ils en ont le droit, car ils séjournent moins de trois jours dans la ville.

Une journée à la plage en amoureux
Très décontractés, ces deux couples sont venus chercher la fraîcheur sur le front de mer de Ramsar, station balnéaire sur la mer Caspienne.

Un quart des Iraniens possède un smartphone
Pas d’embargo sur la perche à selfie. Le gadget interplanétaire a été adopté par les Iraniens. Ils sont 20 millions à posséder un smartphone.

Le berceau d’une lignée qui régna pendant 235 ans
Au Moyen Age, ce sanctuaire d’Ardabil était un lieu de retraite spirituelle soufi dirigé par le cheikh Safi al-din. Aujourd’hui encore, on vient se recueillir sur la tombe du fondateur de la dynastie des Safavides.

La figure humaine, omniprésente dans les palais
Les pièces d’apparat du Chehel Sotoun, demeure royale à Ispahan, sont recouvertes de fresques ventant le courage des souverains perses. Celle-ci dépeint la victoire de Nâdir Châh sur le roi moghol Muhammad.

Le moindre village se doit d’honorer les guides spirituels du pays
Creusées à même le tuf, les habitations de Kandovan, dans l’Azerbaïdjan oriental, se fondent dans une harmonie ocre. Sur un mur se détachent les portraits des ayatollahs Khamenei (à gauche) et Khomeyni (à droite), partout présents en Iran.

Ispahan a été conçue comme un reflet du paradis
Le pont Khâdju, le lieu de flânerie préféré des Ispahanais, a été construit en 1650 pour réguler la Zayandeh rud. Cette rivière, qui fit de la ville une oasis de palais et de jardins, est aujourd’hui presque asséchée.

Entraînement sportif musclé
Les «mīl» (masses) avec lesquelles s’entraînent ces athlètes pèsent de 2 à 50 kilos. Le sport qu’ils pratiquent, le varzesh-e pahlavani, se situe à mi-chemin entre la gymnastique, le culturisme et la lutte.

Travaux des champs près d’Ardabil
Dans les plaines de cette région agricole, on fauche encore les petites parcelles à la main, entre voisins.

Les groupes tribaux rassemblent 1,2 million de personnes
Sur les hauteurs, l’élevage nomade perdure. Dans ce campement situé à 2 500 m d’altitude, près du mont Sabalan, cinq familles font pâturer 200 têtes chacune, de juin à octobre.

Leur rôle est essentiel à l’économie du pays
Avec leurs troupeaux de moutons et de chèvres, ces éleveurs nomades garantissent un quart de la production de viande du pays.

À l’heure de la sieste
Ispahan connaît de chaudes après-midi d’été (la température peut dépasser les 40 °C). Alors les adeptes de la sieste trouvent refuge à la mosquée du vendredi (Masdjed-e Djâme).

Une synthèse sublimée de l’architecture islamique
Les rois safavides ont, au XVIe siècle, promu le chiisme religion officielle. Ici, la mosquée qu’Abbas Ier a fait ériger à Ispahan pour son usage personnel.

Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans le magazine GEO n°440 (octobre 2015) :