Ca bouge chez Marie DAVIENNE – KANNI !
Depuis quelques semaines, mon travail de consultante, conférencière et formatrice ne s’arrête pas !
J’ai été sollicitée par les Scouts et Guides de France, et j’ai passé fin mars, une soirée à expliquer les fondamentaux et l’histoire de la religion musulmane à un groupe de jeunes scoutes (14-17 ans) de Meylan (proche de Grenoble), en collaboration avec les deux chefs qui ont apporté leur compétences sur la laïcité et l’histoire proche du Moyen-Orient. C’en est suivi de belles discussions sur les pratiques musulmanes, et les enjeux internationaux.
C’est ensuite de l’école primaire dont il s’est agit pour une conférence au Rondeau Montlfleury, école d’enseignement catholique, dont le thème était : “Violence, harcèlement, comment agir ?”. J’avais demandé à un juriste de Lyon d’intervenir pour permettre aux parents et aux enseignants de comprendre les mécanismes juridiques qui poussent les uns et les autres à se faire se reporcher les manquements, voir les fautes au sujet des relations à l’école. “Et l’enfants, dans tout cela ?” Il était important de se rappeler que c’est pour lui et pour lui permettre de se construire, en relation avec les autres, que l’école existe.
A nous parents, de collaborer de la manière la plus intelligente possible, en étant force de proposition auprès des enseignants et de la direction.
Tout début mai, c’est à Auch que j’ai été amenée à parler. Sur les terres du Gers, non loin de Toulouse, pour une conférence qui clôturait un travail de 3 journées de formation à destination des éducateurs spécialisés, enseignants et personnels de secteur social. A la demande de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations et de l’association Les Francas. Un département où des problématiques autour de demandes religieuses ont été constatées, en recrudescence depuis les attentats de l’année 2015.
J’ai a pu contextualiser ces problématiques dans une histoire française où les religions tiennent une place particulière, notamment à cause de la loi de 1905. J’ai balayé les premières années de l’islam qui expliquent beaucoup de conflits que l’on retrouvent aujourd’hui. J’ai ensuite étayé mon discours d’exemples concrets, comme des demandes de viande halal et un refus de travailler avec un éducateur homme, pour des jeunes filles. Et nous avons pu discuté des avantages et inconvénients des solutions trouvées.
Dernièrement, l’Institut d’Administration des Entreprises de Grenoble a fait appel à moi pour donner des cours de Management Interculturel à des étudiants en Master 2. Ces cours permettront aux jeunes de se confronter, par des jeux de rôles aux valeurs que d’autres peuvent avoir et avec lesquelles ils peuvent avoir du mal à adhérer. Que faire, alors ?
Trouver des compromis ? Ce qui est ressorti du premier cours était que comprendre les motivations, l’histoire de l’autre permettait de comprendre pourquoi cette valeur-là était important, sans forcément y adhérer soi-même. C’est déjà un premier pas vers l’acceptation de l’autre.
Je continu son travail au Séminaire Entreprise et Religion, qui publiera d’ici la fin de l’année un ouvrage sur le théme : “Comment faire communauté en entreprise ?”
J’ai récemment rencontrée des responsables d’entreprises, notamment grâce au suivi du parcours Arthusa “Leadership”. Je continue son travail et m’associe avec des cabinets de consultants pour proposer en entreprise, de l’accompagnement et des formation autour du fait religieux en entreprise et interculturalité !
J’ai été sollicitée pour travailler avec des cabinets de consultants qui travaillent sur la parité homme-femme. C’est nouveau pour moi que certaines problématiques du fait religieux puisse être interpellées par les différences hommes-femmes. En effet, certaines difficultés à travailler avec des femmes pourraient venir de positionnements culturels et religieux. Réfléchir à des actions conjointes sur ces deux axes m’ont semblé assez pertinent !
D’autres projets de travail avec les lycées sont en cours de réalisation.
Merci à vous tous, rencontrés ces derniers mois. N’hésitez pas à me solliciter si besoin ! A bientôt.