Les dirigeants chrétiens attendent des mesures du gouvernement pour relancer l’économie. Comme le révèle le deuxième baromètre* annuel de confiance dans les perspectives économique, réalisé par le mouvement des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC) et dévoilé le mercredi 8 avril 2015, ils aspirent en effet majoritairement à une simplification du cadre législatif des entreprises (82%), une libéralisation du temps de travail (62%) et une sécurisation des entrepreneurs sur le plan fiscal et juridique (59%).
Des demandes qui renvoient à la vision qu’ils ont des évolutions à venir. Ils sont ainsi nombreux à penser que la situation économique ne va pas s’améliorer, qu’il s’agisse de leur secteur professionnel (66%), ou de la France (71%).
Un fort sentiment d’engagement
Pour stimuler leur développement à leur échelle, 8 dirigeants chrétiens sur 10 envisagent de concentrer leurs efforts sur la qualité du management et sur la formation professionnelle. Cette dernière est d’ailleurs considérée par 89% d’entre eux comme un point clé sur lequel les entrepreneurs doivent s’engager pour le développement économique du pays, juste derrière l’emploi des jeunes (95%), et devant celui des seniors (87%).
La quasi-totalité des répondants (99%) ont ainsi conscience de leur rôle dans le progrès de la société et 95% d’entre eux souhaiterait s’y impliquer davantage.
Confiants pour l’avenir
Toutefois, leur moral se révèle globalement au beau fixe. Trois dirigeants chrétiens sur cinq estiment que l’année 2014 a été bonne et que 2015 le sera également. L’indice de confiance grimpe de 4 points par rapport à l’année dernière et atteint 43% sur l’ensemble des répondants.
Des dirigeants favorables au fait religieux en entreprise
Interrogés sur la question du fait religieux en entreprise, les membres du mouvement EDC affirment majoritairement (73%) être rarement ou jamais confrontés au fait religieux dans leur entreprise. Seuls 8% d’entre eux considèrent ce sujet comme un problème dans leur entreprise, et 70% y voient même une source de richesse.
Maëlle Becuwe
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